II -Identifier les sources de la douleur

 

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Sources de la douleur directe:

Toutes les structures (tels, les os, les muscles, les ligaments, les tendons, les disques, etc.) qui sont innervées par le cerveau sont des sources potentielles de douleur. Lorsque ces structures sont endommagées ou blessées, elles vont se « rapporter » au cerveau pour l’avertir qu’une structure précise est blessée et qu’il ne faut pas aggraver davantage le point sensible.

Sources de la douleur referée:

Exemple: une hernie discale

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Une hernie discale est diagnostiquée à la suite d’observations cliniques et de signes subjectifs de ce qui reproduit la douleur. L’observation classique est que la souffrance part du dos et descend vers le bas. Néanmoins, il est possible que la douleur soit localisée à un endroit isolé dans la jambe et qu’il n’y ait aucune douleur dans le dos et vice versa.

Pour toutes ces raisons, il est difficile d’évaluer la prévalence de la hernie discale et personne ne se présente avec les symptomes typique d’une hernie discale!

 

 

 

Une dysfonction de la colonne cervicale (cou) peut faire circuler la douleur de l’épaule jusqu’au bout des doigts. Il en est de même pour la hernie discale et les articulations sacro-iliaques, la douleur descend dans les jambes jusqu’au bout des orteils. Il est donc essentiel de s’attaquer à la source même de la douleur et d’en traiter la cause. Par exemple, un client qui a subi un ACV (accident cérébro-vasculaire) peut ressentir de la douleur dans la mâchoire, le thorax et même dans l’épaule (la gauche plus souvent que la droite). Cependant, il n’ira pas mieux si le thérapeute traite ces trois zones de douleur!

Le principal défi est d’identifier clairement la source de la douleur; ce n’est pas évident.  Il est courant de traiter des clients qui ont une douleur bien identifiée au coude et à l’évidence sans aucun rapport avec le cou, alors que la source de sa douleur provient bel et bien du cou. Dans ce cas-ci, traiter uniquement là où ça fait mal peut apporter un certain soulagement mais la douleur persistera aussi longtemps qu’on ne s’attaquera pas au cou.

Il arrive trop souvent dans le monde médical d’avoir la certitude que l’on a posé le bon diagnostic et que l’on appliquera par la suite le ou les traitements appropriés. Cette trop grande certitude peut jouer des tours! Elle peut conduire à un diagnostic erroné et à des traitements inappropriés à la condition médicale du client. Une évaluation minutieuse de toutes sources potentielles de douleur et une réévaluation constante par la suite sont nécessaires afin de valider un premier diagnostic pour offrir au client une qualité de soins exceptionnelle.